De nombreuses émissions surchargées ont donné lieu à des erreurs d’impression, probablement involontaires, liées à un manque de rigueur des imprimeurs. Le Bangladesh en a donné l’exemple en 1987 à l’occasion de la « Conférence pour le Développement ».
Mais l’exemple le plus frappant concerne la série de dix timbres émise par le Honduras à l’occasion du 50è anniversaire du RI le 23 février 1955. Outre la surcharge rotarienne, trois de ces timbres ont subi une réévaluation.
Certains philatélistes ont évalué à 200 les variétés résultant d’erreurs de surcharge sur les timbres de cette série. Il n’est évidemment pas question de les répertorier ici, mais nous citerons les plus fréquentes.
Certaines concernent la teinte de la surcharge qui peut aller du rose pâle au rouge foncé. La plupart concernent la localisation de la surcharge sur le timbre : le plus souvent, celle-ci est déplacée vers la gauche ou la droite, vers le haut ou le bas; parfois, elle est inversée ou verticale, lisible par la gauche ou la droite. Si vous avez la chance d’en posséder dans votre collection, vous courez le risque d’attraper un vertige ou un torticolis en les contemplant…
D’autres inscriptions comportent des nombres « cassés ». Certaines surcharges sont correc- tes, mais imprimées en biais sur toute la feuille comme si celle-ci avait été imprimée en mauvaise position.
La réévaluation était faite par une surcharge noire de L 0.08 sur le timbre à 1 c., L 0,10. sur celui à 2 c. et L 0.12 sur 3c. On a pu voir une surcharge de 0.08 L. sur le timbre à 2 c. et celle de L 0.10 sur celui à 1 c.
Cette liste n’est pas limitative : l’on a signalé d’autres curiosités comme, par exemple, une surcharge des anneaux olympiques avec celle de la roue rotarienne. Surcharge volontaire ou incompétence des imprimeurs? A vous de juger.